Sur un ressenti très personnel et qui n'engage que moi, j'ai tenté de regarder cet été ce qui ce passe en France revenant d'un long séjour en dehors de l'Europe. On sent très très vite les décalages.
A mon sens, le problème "potentiel" viendrait du fait que la campagne n'est pas à la mode dans les médias et tout ce qui tourne autour d'une pensée 'assez unique". Les bobos sont dans les villes, les jeunes alters pense souvent à la yourte, et le reste de la population se bat pour acheter un logement ou bien souvent les prix on était multiplié par deux minimum dans les villes en dix ans.
Et dans un même temps le monde est passé au "bling bling" en quelques années car... çà fait tourner l'économie. Cependant, il semble que l'on est très loin de la décroissance.
Le réseau social, l'image de soi, de son corps, sont omniprésents sur les médias. Exit les pubs à la campagne, dans les lavandes, le fromage et ses belles des champs. La pub que je peux voir quand je passe chez quelqu'un qui possède çà: ce sont les soirées, les relations publiques, le hightech, et les logements designs.
Plus de voitures esquintées sous peine de passer pour slave oriental en exil et les discothèques regorgent de carré VIP et de magnums de champ. Donc on a une conjonction de facteurs donc notamment la mode, la fiscalité ( une couche dont les campagnes n'avaient pas besoin), les prix, les attentes des jeunes qui ne vont pas dans le sens des investissements pérenne à la campagne.
Maintenant c'est caricatural, je le concède. Cela reste bien moins cher qu'à la ville et il y a des gens qui investissent en sus et des personnes qui y viennent par facilité de loyer ou par prêt de la famille. Et on trouve également pas mal de personnes alternatives qui ne souhaitent pas suivre une mode consumériste.
Mais la retape, c'est un peu has been. Alors on va continuer dans parler sur ce site. Car il faut... anticiper sur le futur.
