Il s'agit d'un nouveau sujet recrée à partir de la discussion sur les BADs:
Bonsoir Retrait, encore un éclairage intéressant. Evidemment, il y a tellement de scénarios possibles qu'on ne peut pas prétendre répondre à tous les cas de figures. Je te rejoins sur ce point. Une petite crise ou une moyenne peut permettre à une bad normale de résister. Mais en situation de grosses destructions des institutions, il ne faut pas rêver. Pendant la dernière guerre, le paysan qui voyait une auto chenille allemande entrer dans sa cour, pointer son canon, et demander des vivres donnait tout ce qu'il avait de visible. Le mec qui pointe un bazooka ou une 12/7 sur les murs de la ferme est certain de rentrer dans l'enceinte. Donc dans le cas de petites bandes errantes, les fusils de chasse 12 et calibre gros gibier 308, 30/30, 7/62 54R ( armes légales et faciles à se procurer sans se ruiner avec le permis ou la treehouse de tir) suffisent . A condition d'organiser des tours de veille et donc d'être assez nombreux. Mais à mon sens, il faut pouvoir lacher du lest au cas de perte du territoire. Avoir donc des biens visibles à céder et des bien cachés pour survivre en exterieur et éventuellement la faire à l'envers et reprendre son territoire. Le bordel quoi. En cas de très gros clash si on doit se lancer sur les routes ça peut devenir rapidement un enfer. Comme tout le monde est alors à la même enseigne, ceux qui gardent encore une éthique meurent et ceux qui deviennent des pillards survivent un peu plus longtemps... jusqu'au coup de fusil bien ajusté d'un récalcitrant ou d'un sniper. Enfin ta conclusion me concerne directement.....Tant qu'on est en bonne santé. Exacte. J'ai été très sportif, je fais encore bcp de VTT mais il ne faut pas rêver, j'ai 70 ans. Je ne battrais plus de records d'endurance dans des conditions de survie extrême. Pour toutes ces raisons, je considère que ma Bad est surtout un havre de paix ou il fait bon vivre en harmonie avec la nature. On mange sainement, on est autonome , la cadre est très joli, les amis sont sympa. Bref, tant que la machine ne se dérèglera pas trop, c'est un endroit génial. Contrairement à ce que disent les détracteurs du survivalisme, anticiper comme nous le faisons tout un tas de solutions pour être capable de se débrouiller sans les institutions n'est pas du tout générateur d'angoisse mais au contraire très apaisant. Quand on dit à quelqu'un comment on a organisé notre vie, on génère chez lui de l'angoisse parce qu'il n'entend que la première partie du message; " en cas d'effondrement du système....." il n'entend jamais la fin du message: " c'est cool de savoir qu'on a des réserves, des puits, des poules, du poisson, qu'on a pas a se priver de nourriture ou si peu que le confinement aurait pu durer un an sans rien changer à notre mode de vie. En fait il y a derrière tout cela bcp plus de philosophie qu'on l'imagine. Etre libre de ses choix quotidien est un luxe inimaginable. On se dit: tant que ça dure, profitons en. C'est certainement bcp plus fort que l'idée de survivre à tout prix. Par exemple, c'est clair pour mon épouse et moi même, je n'aimerai pas vivre dans un monde post apocalyptique à la Mad max. Je ne vois pas l'intéret puisque j'aime vivre dans la joie et l'humour et que tout cela semble condamné dans tous les scénarios post apocalyptiques. Donc ok pour essayer de survivre, mais surtout pour ne pas être un mouton, pire, un mougeon (mi mouton, mi pigeon) en quelque sorte, plus par fierté d'être un homme debout que par obsession de ne pas mourir.
Bonsoir Retrait, encore un éclairage intéressant. Evidemment, il y a tellement de scénarios possibles qu'on ne peut pas prétendre répondre à tous les cas de figures. Je te rejoins sur ce point. Une petite crise ou une moyenne peut permettre à une bad normale de résister. Mais en situation de grosses destructions des institutions, il ne faut pas rêver. Pendant la dernière guerre, le paysan qui voyait une auto chenille allemande entrer dans sa cour, pointer son canon, et demander des vivres donnait tout ce qu'il avait de visible. Le mec qui pointe un bazooka ou une 12/7 sur les murs de la ferme est certain de rentrer dans l'enceinte. Donc dans le cas de petites bandes errantes, les fusils de chasse 12 et calibre gros gibier 308, 30/30, 7/62 54R ( armes légales et faciles à se procurer sans se ruiner avec le permis ou la treehouse de tir) suffisent . A condition d'organiser des tours de veille et donc d'être assez nombreux. Mais à mon sens, il faut pouvoir lacher du lest au cas de perte du territoire. Avoir donc des biens visibles à céder et des bien cachés pour survivre en exterieur et éventuellement la faire à l'envers et reprendre son territoire. Le bordel quoi. En cas de très gros clash si on doit se lancer sur les routes ça peut devenir rapidement un enfer. Comme tout le monde est alors à la même enseigne, ceux qui gardent encore une éthique meurent et ceux qui deviennent des pillards survivent un peu plus longtemps... jusqu'au coup de fusil bien ajusté d'un récalcitrant ou d'un sniper. Enfin ta conclusion me concerne directement.....Tant qu'on est en bonne santé. Exacte. J'ai été très sportif, je fais encore bcp de VTT mais il ne faut pas rêver, j'ai 70 ans. Je ne battrais plus de records d'endurance dans des conditions de survie extrême. Pour toutes ces raisons, je considère que ma Bad est surtout un havre de paix ou il fait bon vivre en harmonie avec la nature. On mange sainement, on est autonome , la cadre est très joli, les amis sont sympa. Bref, tant que la machine ne se dérèglera pas trop, c'est un endroit génial. Contrairement à ce que disent les détracteurs du survivalisme, anticiper comme nous le faisons tout un tas de solutions pour être capable de se débrouiller sans les institutions n'est pas du tout générateur d'angoisse mais au contraire très apaisant. Quand on dit à quelqu'un comment on a organisé notre vie, on génère chez lui de l'angoisse parce qu'il n'entend que la première partie du message; " en cas d'effondrement du système....." il n'entend jamais la fin du message: " c'est cool de savoir qu'on a des réserves, des puits, des poules, du poisson, qu'on a pas a se priver de nourriture ou si peu que le confinement aurait pu durer un an sans rien changer à notre mode de vie. En fait il y a derrière tout cela bcp plus de philosophie qu'on l'imagine. Etre libre de ses choix quotidien est un luxe inimaginable. On se dit: tant que ça dure, profitons en. C'est certainement bcp plus fort que l'idée de survivre à tout prix. Par exemple, c'est clair pour mon épouse et moi même, je n'aimerai pas vivre dans un monde post apocalyptique à la Mad max. Je ne vois pas l'intéret puisque j'aime vivre dans la joie et l'humour et que tout cela semble condamné dans tous les scénarios post apocalyptiques. Donc ok pour essayer de survivre, mais surtout pour ne pas être un mouton, pire, un mougeon (mi mouton, mi pigeon) en quelque sorte, plus par fierté d'être un homme debout que par obsession de ne pas mourir.
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