Voici un petit tour des films qui ont pour contexte ou décors l’univers de la cabane et de la vie alternative, en passant de la Mongolie aux Etats-Unis, à quelques petits coins perdus de France…
Il s’agit d’un film assez remarquable avec en toile de fond: la cabane. L’intrigue et le drame personnel s’articule autour d’une magnifique petite maison en rondin dans un décor fantastiques du Wyoming. Un endroit assez haut perché et entouré de montagnes enneigées et de forêt de résineux. Les rivieres y serpentent avec cet aspect limpide et les roches sont claires. Comme si ce monde était nouveau.
Bien entendu, il faut parler du film et de la réalisatrice Robin Wight. Elle donne lors de cette réalisation subtilement maîtrisée le pendant à son Ex Mari et son mémorable Into the Wild. Il s’agit de ce grand nord également d’une fuite dans le Wilderness. Le film démarre par l’achat de cette cabane en Fuste, sauvage et perdue dans les versants. Il y a de très nombreuses scènes qui filment la vie et les rythmes d’existence de cette femme. Les dialogues sont habilement déroulés et les prises de vue réellement remarquables.
Voilà donc un bon moment de cinéma lorsque l’on recherche un joli film calme, un drame offrant un beau moment de sérénité.
La yourte comme vous ne l’avez jamais vu, mais aussi deux très belles histoires au cœur du désert de Gobie. Disponible en coffret de deux DVD, partagez et faîtes partager le quotidien de deux familles Mongoles en pleine nature. Un hymne ultime à la vie simple de ces pasteurs et nomades.
Un témoignage 100% réel d’une vie multimillénaire au cœur des déserts et sous les yourtes. Ces films-documents sont idéals pour connaître ce mode de vie nomade. Ces films décrivent bien l’utilisation de la yourte, les modes de chauffage, le mobilier, les tapis, la convivialité, les aléas climatiques, les migrations.
Des histoires de familles et d’animaux à voir avec les tout petits, les moyens et les grands. Une vision d’autres manières de vivre au XXI ème siècle mais aussi l’annonce d’une tradition vouée à une disparition à très brève échéance.
La cabane…Paris, aujourd’hui. Un enfant et sa jeune mère dorment dehors. Nina est sans emploi, ni attaches. Enzo a 5 ans. Leur errance les conduit à Versailles. Dans les bois, tout près du château, un homme vit dans une cabane, retranché de tout. Damien. Nina passe une nuit avec lui. Au petit matin, elle laisse l’enfant et disparaît. A son réveil, Damien découvre Enzo, seul. Au fil des jours, des saisons, l’homme et l’enfant vont se découvrir, s’apprivoiser, s’attacher. Leur lien sera aussi fort que leur dénuement. Un jour pourtant, il faudra quitter la cabane…
Un film très réaliste sur le quotidien d’une part de plus en plus importante de la population, celle qui quitte les villes pour retrouver un peu de dignité et se protéger des “regards citoyens”. On les retrouvent dans des habitats de fortune. Allez voir ce film, il est très bien interprété par Guillaume, le regretté, et son Enzo adoptif.
C’est avec du retard que nous présentons ce film. Disons que chez nous, les films à l’affiche ont un à deux mois de décalage avec les grandes villes. Mais personne de plus cinéphile que nous ne nous avait tuyauté auparavant et c’est sans même connaître le synopsis que, notre webmaster Py et moi, nous nous sommes installé pour 2h37 d’une véritable échappée. Donc à voir absolument. Que dire de plus sinon que Sean Penn réalise un film qui fera surement changer le destin de beaucoup… Un Kérouac cinématographique, un” Easy rider” sans les bécanes.
NDLR: On peut également apprécier ce récit pour de nombreuses raisons surtout lorsque l’on est né la même année, qu’on a traversé les States sur I80 en Automne 1991 pour atterir dans les mêmes coins. Et que l’on a remarqué aussi dans les endroits reculés que seules les traces de supersoniques, hauts dans le ciel, peuvent nous rappeler que la civilisation est toujours là.
Inutile de présenter ce film de Jean Becker. Un rappel seulement pour les personnes qui ont raté un bus.
Des personnages hauts en couleurs: Villeret, Gamblin, Dussollier, Serrault et Canto et de jolies hommes aussi… Chronique d’une vie entre deux guerres dans des cabanons gris bleutés (sûrement sans permis de construire…) au bord du marais. La liberté pas forcément rose mais paisible, simple avec son chapelet de petits plaisirs qui semblent aujourd’hui révolus. Des images très belles.
Un film à voir et à revoir pour cette saveur que l’on garde longtemps après que le poste de télé soit éteint.
Dans le couloir de la Tramontagne, on retrouve l’impressionnant village des chalets de Gruissan. Centenaire, même s’il fut détruit pendant la seconde guerre mondiale et reconstruit, c’est un alignement impressionnant de milles cabanons souvent sur des socles et pilotis ou planent encore les ombres de Betty et Zorg. Un film qui à la couleur d’une génération des années 80, celle des Rita Mitsouko, des Négresses Vertes, de La Mano et Lavilliers.
C’est, en effet, le décor, insolite dans ce coin de France, du Film de Jean jacques Beineix : 37°2 le matin d’après le roman de Philippe Djian. Peu le savent,( il y a peu encore sur une radio nationale ,on parlait du bassin d’Arcachon…) donc à découvrir en parcourant le cordon de bitume qui amène aux chalets en écoutant la BO de Gabriel Yared ; effet garanti. Mais ce film n’est pas à mettre entre toutes les mains…
Ce nouveau type de western proposé par Pollack est une critique de la violence des peuples qui poursuit Jeremiah johnson dans sa quête de paix et son retrait dans les montagnes rocheuses. On se délectera de scènes de paysages grandioses et sauvages, de la vie de Jéremiah et de sa compagne indienne dans une cabane près d’un cour d’eau.
Un western zen et un hymne au retour à la nature alternent avec des scènes violentes et rappelle la difficulté de fuir le système qui réclame son du… même au fond des bois.
Norman est un trappeur, il a cinquante ans et vit avec Nebaska, une indienne Nahanni. C’est “le dernier trappeur”. C’est lui qui a donné envie à Nicolas Vanier de tourner le film dont il rêvait depuis longtemps. Norman trappe depuis toujours et n’a pas besoin de toutes ces choses que la société pourrait lui offrir.
Ses chiens et lui se nourrissent du produit de la chasse et de la pêche. Il fabrique lui-même son traîneau, ses raquettes, sa cabane, son canoë, avec le bois et le cuir qu’il prélève dans la forêt et que Nebaska tanne, à l’ancienne.
La vie solitaire de Dick Proenneke dans “l’état sauvage”. Le récit et les vidéos de cet ermite de l’Alaska.
Sylvain Tesson : Un ermite dans une cabane du Baîkal. L’expérience de l’écrivain entre découvertes de la fameuse âme russe, exploits sportifs, vodka et solitudes.
Olaf Candau: Un an de cabane bâtir, en course contre la montre, sa fuste et passer un hiver au milieu des ours.
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