L’objectif est de passer d’un devers difficilement utilisable à une jolie terrasse très profitable. A la base, c’est mignon avec la verdure d’un mois d’avril, mais cela reste assez impraticable surtout depuis une issue importante et à mi hauteur du talus.
A la base: un rocher et donc la première phase à été de décaisser mécaniquement avec une mini pelle de 8 tonnes , en profitant de l’engin pour de nombreux travaux de sécurisation des accès et de terrassement.
On perd de la verdure et le temps d’action de la pelle va être de l’ordre d’une vingtaine de minutes avec déplacement des blocs pour casser tout çà sans changer d’outil pour un BRH. On conserve le godet et on délaisse le brise roche hydraulique.
Le gros du travail va être d’égaliser la terrasse et de finir de décaisser à la brouette car dans ces phases “engin”, on ne fait pas de finition et après on s’en mord la pelle qu’en il faut finir à la main sous le soleil de juillet.
Deux mois auparavant, les commandes de pin Douglas ont été faites à la scierie et pour 400 euros environ: le problème du bois fut réglé. Avec, pour une surface d’un peu moins de 20m2, une commande de 25m2 de volige en 27 mm. Et oui très important, il faut compenser les chutes et les débords même si l’on va poser le plancher en faisant des coupes à la suite. Donc 5m2 de rab!
3-4 morceaux de lattes de planchers pour maintenir.
La découpe se fait en haut du chantier avec des tréteaux, il faudra un peu de finition sur les chevrons et des coupes précises avec des marquages sur 4 faces.
Le démarrage se fait sur la partie la moins haute, la plus simple, on cale simplement les chevrons sur des pierres et on passe ensuite sur l’armature de la partie qui sera dans le devers, sur piliers.
On va installer les poteaux et les semelles au dessus des trous pour sceller les ferrures.
Tous les moyens seront bons pour caler dans les 3 dimensions ces poteaux.
On devra mettre des planches (lattes de plancher en pin) lorsque certains chevrons auront tendance à vriller, bomber ou pour garder les bons espaces pendant les fixations. Ici deux boulons par jonctions de traverse. Penser à creuser des écoulements. Pas de matériel pour percer des logements des têtes de boulons. Ce n’est pas grave, c’est peu visible. Si un jour, on veut, on pourra. Après les sections ne sont pas très larges non plus.
La structure est quasiment terminée. Elle est calée avec des pierres plates. On a fait un petit exercice de style en posant un chevron en diagonale. Une vigne vierge est pas loin pour couvrir une future pergola. La tendance est de faire des structures avec des madriers verticaux resserrés en guise de toit pour protéger des rayons obliques et faire un assemblage design qui pourra supporter sans souci une vigne et son ombre.
On choisit de peindre en lasure très foncé, le bois, ce qui constituera une couche de protection supplémentaire contre le pourrissement et l’agglomération des terres et végétaux. On imagine que foncé -donc avec du pigment anti UV- et sans exposition aux rayons, cela devrait être efficace un bout de temps.
Une vue des emplacements des piliers, semelles en U et de l’étayage avec les serre-joints. Là un tabouret de bar, léger mais très “casse-gueule”. Parfois on a pas tout sous la main…
Le plancher en volige de Douglas va démarrer avec deux vis agglos par appui pas de clous ici, pas de bouvetage, donc de la vis en grosse quantité et deux chargeurs sur une visseuse semi pro.
Le chantier avance avec l’ombre d’un parasol et la mise en place pressée des éléments de confort. De quoi se faire plaisir lors du travail de plancher.
On peut remarquer les débords de voliges qui restent sans découpes s’ils sont trop court pour entamer une nouvelle ligne. Puis ils seront arasés à la circulaire lors de la finition (voir ci dessous)
Une vue de la partie en surplomb. Les étais sont indispensables.
La terrasse est terminée. Des poteaux de récupération seront ajoutés pour ceinturer les abords. comme dans les photos en tête d’article. Il aurait été possible de faire avec du bois brut mais le temps était compté et l’utilisation de bois scié qui reste prends beaucoup moins de temps que d’aller chercher les bons matériaux dans les bois.
Les auteurs projettent de faire une petite cabane en bois avec bow window – 5 m2 en bout de terrasse. Le but étant de faire une terrasse découverte entre deux bâtis: l’un plus que centenaire en pierre sèche et l’autre plus petit en bois avec un joli toit romantique et une vue sur la vallée.
Une fois terminée, c’est très sympa et on attend avec impatience le retour de la prairie. Il ne reste plus qu’à poser des contre-fiches pour rigidifier la liaison pilier / terrasse et en même temps apporter une touche décorative à l’ensemble
Un timing moyen:
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