Le projet Duflot sur l’habitat dit démontable ou mobile, soit la loi Alur devrait apporter des éléments concrets sur un encadrement de l’installation de ces habitats. Mais tout gentil gendarme cache… le méchant.
Ainsi l’installation des yourtes, roulottes, tipis, et autre mobile-homes devraient faire l’objet d’une fonction nouvelle de l’urbanisme. Il y aura à définir les terrains où résidences mobiles ou démontables constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs pourront être installées. Tout en en les soumettant à un régime de déclaration préalable ou de permis d’aménager.
Ainsi la bonne nouvelle est que ce type d’habitat risque fort de posséder un statut pour une résidence permanente. Surtout s’il est non voué à un but touristique, et si il présente une capacité d’autonomie envers les réseaux et un état réversible.
Le côté pile de la monnaie réside à savoir où va t’on pouvoir s’installer et où cela sera interdit.
Mais c’est en regardant les annexes que là, çà va faire encore plus mal. Car, au nom de la croisade contre le mitage, les élus n’auront plus la délibération pour autorisations et les installations devront être faites sur les pastilles. Les fameuses pastilles. Le projet de loi prévoit de rendre exceptionnelle la possibilité d’utiliser le « pastillage » en zone agricole et naturelle.
Le point complet sur le forum.
Le collectif yourte de son côté souhaite que « les résidences démontables respectant la Charte soient simplement soumises à une déclaration préalable.
Un titre dans la contradiction. Bien entendu on peut pas forcément blâmer l’État qui souhaite mettre un cadre juridique pour les personnes qui veulent vivre en autonomie et surtout sur des habitations légères, des cabanes moins conformes aux standards de construction, aux règles de l’urbanisme. De plus l’éventail des possibilités des constructions alternative est devenu très important.
À côté, on souhaite aussi que les néo ruraux, par exemple, soit en conformité avec la VRD: la voirie et réseaux divers. Une responsabilité finale enfin de compte pour les élus, « imaginons qu’un résidant devienne dépendant ». L’assainissement est également un élément important pour l’écologie et cela n’est pas forcément bien intégré dans les habitats léger voire les habitants mobiles:
En effet de nombreux cas de personnes ayant quitté les villes pour entreprendre une vie en marge ne le font pas dans les règles de l’art et on peut assister parfois dans la nature à des abandons de caravanes, de yourtes, et d’autres matériaux et matériels accumulés.
Nous avons toujours expliqué dans nos colonnes que quand on entreprend une démarche de revenir vers la nature, il faut vraiment s’y intéresser de très très près. C’est préférable, d’avoir un projet actif, et être déterminé à réaliser toute son autonomie dans un souci écologique prioritaire.
Mais cette loi ALUR, va faire écarquiller de nombreux regards dans les conseils municipaux. Qui va vouloir créer un parc à habitat alternatif en ayant la responsabilité sanitaire VRD de ses concitoyens?
Mais voici quand même donc cette vidéo qui va vous expliquer avec des terminaisons juridiques et des appellations d’origine contrôlées ce qu’il en est.
il est important de savoir que lorqu’ on essuie un refus, la pastille se transforme en punaise rouge. Et les projets seront complexes à poursuivre dans la commune.
Aussi, nous préférons indiquer que les personnes auront tout intérêt à acheter un petit cabanon, mazet en dur. Et de réaliser des extensions sereines dans les typologies d’habitats que les occupants auront choisis. Se procurer un CDI, une longue période de travail temporaire va ouvrir des droits au crédit. Un petit apport et avec 50-60000€, vous pourrez trouver votre coin déjà bâti.
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Je vais informer le maire de la commune sur les pastilles en me basant sur le contenu, très précis, de votre vidéo. Serait-il possible d’avoir les références de la loi Alur ? Et ses articles significatifs ?
A votre avis, puis-je citer la commune de Rocles 07110 comme exemple d’application ? Y a-t-il d’autres communes qui ont pratiqué les pastilles ?