Nous relayons deux très beaux reportages de France Culture qui comprend deux parties. Il s’agit de reportages sur les montagnes de l’Ariège ou vivent les enfants de néo ruraux dans des conditions souvent difficiles.
Nous relayons deux très beaux reportages de France Culture qui comprend deux parties. Il s’agit de reportages sur les montagnes de l’Ariège. Là, vivent les enfants de néo-ruraux dans des conditions souvent difficiles. Nous avons déjà abordé sur ce site des sujets sur les robinsons de Massat, ce village qui attire depuis 40 ans dans son giron des projets de vie en autonomie autour d’une auto-suffisance sur les points de l’énergie, l’alimentation. MPais aussi sur les questions de l’éducation et les liens qui nous raccrochent à l’état.
En Mars 2010, nous titrions sur cette page : Une école rurale qui repasse à un taux de fréquentation de 1956. C’était à Massat. Puis il y a eu cette histoire d’un père qui avait « subtilisé » la garde de ses fils adolescents et qui s’était isolé à 1100m dans les hauteurs du village pendant des années. Un lieu où la vie en dehors du conditionnement laïque mais politico-économique de notre société est encore possible. Mais avec quelles répercussions pour les futurs adultes?
Vous pourrez vous en faire une ébauche de réflexion avec votre propre opinion en écoutant ces podcasts.
Le premier reportage de France Culture nous entraîne 30 ans en arrière sur les traces de Djalla, Rain et Sun. Djalla-Maria Longa est le fil conducteur de ces histoires d’enfants qu’elle raconte dans son livre « Mon enfance sauvage » publié en 2011. Nous retrouvons une enfance hors norme avec ses avantages et ses inconvénients. Une filiation de parents parfois issus de milieux ou de la pensée anarchiste, des philosophies hippies comme il en existait à cette époque. Venus d’Allemagne, d’Angleterre et de France, ils se sont installés généralement sans expériences pour aller au bout de leur rêve. Une vie proche de la nature et loin des amis et de l’école. Un bilan de cette expérience unique autour des veillées, du rude labeur autour de la ferme.
C’était une vie en autarcie comme les dessinait Auclair dans Simon du Fleuve à cette époque. Des installations sous les recommandations des bibles comme le « Revivre à la campagne » de John Seymour. En savoir plus: en page romans, livres et BD des cabanes.
Vision des années 70 – date de sortie de cette série très bien dessinée- d’une « régression » de notre société à des modes de vie claniques après une 3 ème guerre mondiale. Auclair anticipait, entre autre, un avènement des yourtes Mongoles dans les vallées Européennes. Force est de constater que c’est un habitat alter de prédilection pour la génération actuelle.
Le deuxième reportage de France culture nous décrit le quotidien en 2013 des enfants de ces vallées Ariègeoises : Massat, Bellongue. Arrivés en camping-car, de l’étranger ou d’autres contrées rurales, ils fréquentent des écoles alternatives ou l’école de la vie. Là, ces enfants nous raconte leur vie atypique dans les yourtes, les tentes ou dans les hameaux d’alpages. Une vie décrite avec ses anecdotes de confrontation au climat, aux éléments, à la vie à la montagne souvent centrée autour des familles, des fratries. Un questionnement sur cette vie qui diffère des attentes de plus en plus axées sur la consommation et le virtuel des générations actuelles.
Oella sur sa balançoire en Ariège.
Libres enfants de L’Ariège. Vivre en autonomie complète.
bonjour,
Il n’y a aucune info sur l’auteur de ces articles, et notamment celui là, la page Contact est vide… dommage, cet anonymat, est-ce voulu ?
Merci
Libres enfants de L’Ariège. Vivre en autonomie complète.
Merci pour votre commentaire, l’auteur est noté en haut: Miguel. Il s’agit d’un article sur les émissions de radio France.